Après de récents incidents de “baito tero” au Japon, de plus en plus d’entreprises sont contraintes de prendre des précautions pour faire face à cette tendance au comportement inapproprié de la part de leurs employés. Une célèbre chaîne de sushi japonaise a même réclamé des dommages-intérêts de 480 000 dollars à un jeune homme qui avait léché une bouteille de sauce soja.
L’incident qui a motivé cette demande de dommages-intérêts s’est produit dans une boutique Domino’s Pizza à Hyogo. Une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux montrait un jeune employé de Domino’s en train de se frotter le nez avec le doigt avant de pétrir la pâte à pizza. Suite à cet incident, les employés concernés ont été licenciés et l’entreprise a prévu de porter plainte contre eux.
Les experts affirment que ces actes de “baito tero” sont souvent commis par de jeunes employés qui cherchent à se faire remarquer sur les médias sociaux et à accumuler des “likes” et des vues. Dans leur quête d’attention, ils oublient les valeurs éthiques et le code de conduite qui s’appliquent lorsqu’on travaille pour une entreprise.
Pour dissuader d’autres employés de se livrer à ce genre de comportement, les entreprises touchées par le “baito tero” au Japon sont déterminées à porter plainte et à médiatiser les affaires judiciaires. Elles couvrent également les frais légaux liés à ces incidents grâce à une assurance spécifique et font appel à des experts en gestion de crise pour limiter les dommages à leur réputation.
Les compagnies d’assurance ont également développé de nouvelles politiques pour protéger leurs clients contre les incidents de “baito tero”. Par exemple, Sompo Japan Insurance propose une assurance qui a déjà attiré plus de 20 000 entreprises depuis son lancement en 2020. De même, Tokio Marine & Nichido Fire Insurance a connu une augmentation de 20% de la demande pour son assurance “frais de réputation”, qui comprend la mise en place de conférences de presse pour présenter des excuses en cas d’incident.
Selon les experts, la répression judiciaire et la couverture médiatique de ces affaires pourraient dissuader les jeunes de commettre de tels actes. Ils pensent que la prise de conscience de la gravité des conséquences légales et de la réputation peut contribuer à éradiquer ce phénomène à long terme.
Il est indéniable que les entreprises doivent prendre des mesures pour lutter contre le “baito tero” et restaurer la confiance de leurs clients.
FAQ sur le “baito tero” au Japon
Q: Qu’est-ce que le “baito tero” ?
A: Le “baito tero” est un terme qui désigne le comportement inapproprié de certains jeunes employés au Japon, qui cherchent à se faire remarquer sur les médias sociaux en commettant des actes répréhensibles pendant leur travail.
Q: Quels sont les exemples d’incidents de “baito tero” mentionnés dans l’article ?
A: L’article mentionne un jeune homme qui a léché une bouteille de sauce soja dans une chaîne de sushi japonaise, ainsi qu’un employé de Domino’s Pizza qui s’est frotté le nez avant de pétrir la pâte à pizza.
Q: Comment les entreprises font-elles face à ce phénomène ?
A: Les entreprises touchées par le “baito tero” au Japon prennent des mesures pour dissuader d’autres employés de se livrer à ce genre de comportement. Elles portent plainte contre les employés concernés, médiatisent les affaires judiciaires, couvrent les frais légaux grâce à une assurance spécifique et font appel à des experts en gestion de crise pour protéger leur réputation.
Q: Les compagnies d’assurance proposent-elles des politiques spécifiques pour couvrir ces incidents ?
A: Oui, les compagnies d’assurance ont développé de nouvelles politiques pour protéger leurs clients contre les incidents de “baito tero”. Par exemple, Sompo Japan Insurance propose une assurance qui a déjà attiré plus de 20 000 entreprises depuis son lancement en 2020.
Q: Comment la répression judiciaire peut-elle contribuer à dissuader les jeunes de commettre de tels actes ?
A: Selon les experts, la répression judiciaire et la couverture médiatique de ces affaires peuvent sensibiliser les jeunes à la gravité des conséquences légales et de la réputation. Cela pourrait contribuer à éradiquer le “baito tero” à long terme.
Liens pertinents :
– Sompo Japan Insurance
– Tokio Marine & Nichido Fire Insurance